Printemps

Fenêtre à ciel ouvert,
Écoutons émerveillés,
Le rossignol sauvage s’exprimer
De son bocage vert.

Les rives du cours d’eau,
Bordées d’aubépines blancs
Annoncent aussi le renouveau
Pour chasser les nombreux maux.

Tous vaccinés d’ici la fin de l’été
Nous pourrons alors nous côtoyer,
Heureux et démasqués
Pour partager pleinement les festivités.

Piètre créature aux doigts crochus,
Sombre Covid, range tes affaires,
Ton repenti du mal que tu as pu faire
Ne pourra jamais être convenu.

Grâce aux chercheurs et aux soignants
Ta méchanceté sans précédent,
Sera tantôt quasiment anéantie
Et devant nous s’ouvrira une nouvelle vie.

Laissons Corona bientôt déchu
Choir dans un puits perdu.
Et que nos rêves deviennent réalité
Pour rebâtir un univers plein d’humanité.

 André, bénévole à Chaponnay

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