Hiver

Que tu es loin souvenir indélébile,
Loin comme notre vie sociale.
Mais écrire n’est ni facile, ni difficile,
C’est nécessaire, c’est devenu vital.

La pandémie est encore là,
Notre compagnon le virus ne s’en va pas.
Le conseil de défense s’est prononcé
Pour une mise sous cloche modérée.

Par contre le couvre-feu appliqué plus tôt
Ferme les portes du renouveau,
Ce qui ferait revenir les goûts, les odeurs,
Tout ce qui fait le fond de la vie en couleur.

Il est possible d’avoir soif de silence
Quand par ma foi il est choisi.
Les soupirs du vent se balancent
Dans le creux douillet de notre nid.

Sur les merveilleux sentiers
Tapissés d’aiguilles de sapin, à nos souliers,
Offrant leur essence bleu sarcelle
Qui sent la violette et la citronnelle.

Bientôt grâce au vaccin
Sonnera pour toi maudit Covid le tocsin.
Nous pourrons alors avec le tambourin
Chasser misères et chagrins.

Rendez-vous pour lever camp,
Nous ne savons où, nous ne savons quand ?
Mais nous nous retrouverons contents
Pour fêter un plus jovial printemps.

 André, bénévole à Chaponnay

Un commentaire

  1. Pierre

    Bien beaux sont les mots quand ils disent la vie et l'avenir. Belle photo.

Répondre

Votre adresse mail ne sera pas publiée. Les champs requis sont indiqués *

Vous pouvez utilisez ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.