De ma fenêtre, je vois…

De ma fenêtre, je vois… l’épure sensuelle de la géométrie de la courbe.
Il devait être bien amoureux ce maçon qui a construit ce mur…
Bien amoureux, perdu dans les pensées de la belle qui occupait son cœur et son esprit.
Au point d’oublier les vertus de la ligne droite, au point d’oublier les nécessités de joindre un
point à un autre.
Trop envahi par le souvenir de ces instants délicieux passés avec celle qui accapare son
esprit, il en oublie son expertise qui, en d’autres temps et d’autres lieux, ont construit sa
renommée.
Et puis il a ouvert les yeux… Son mur prenait un bien mauvais chemin.
Alors, avec sa maitrise et un peu de poésie, il a renoué avec ses souvenirs. Il s’est laissé
guider par les courbes de cette belle qui occupe tant son cœur.
Et, finalement, ce qui se présentait comme une catastrophe se révèle être la belle image de
l’harmonie des matériaux et de l’épure sensuelle de la géométrie de la courbe.

Pierre, bénévole à Lyon 9ème

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