Du 29 mai au 13 juin 2021, sur le parvis du Panthéon, l’exposition a donné à voir la manière dont les histoires développent l’imaginaire de tous. Lire et Faire Lire Rhône et Métropole de Lyon y était représentée. Retour en images par notre envoyée spéciale Aline !
Avez-vous remarqué les citations qui accompagnent les photographies de Nicolas Henry dans l’exposition « Un peuple de lecteurs » ?
Chaque portrait de bénévole est associé à une image onirique et à une citation d’un livre jeunesse évoquant cette image. Voici la liste des citations présentes dans l’exposition, choisies par les bénévoles du comité de lecture de Lire et faire lire :
– Le gardien de l’arbre, Myriam Ouyessad et Anja Klauss, L’élan vert, Canopé éditions, 2015 “Cette graine est précieuse, il faut la protéger… Maintenant, c’est toi le gardien de l’arbre unique.”
– Archiviste du vent, Paul Vincensini, éd.Cherche Midi, 2013
« T’es fou
Tire pas
C’est pas des corbeaux
C’est mes souliers
Je dors parfois dans les arbres »
Poème « Moi dans l’arbre »
– Sur deux roues – Le vélo à travers notre histoire, Olivier Melano Archimède-L’école des loisirs, 2016 « À notre époque, le vélo est le moyen de transport le plus répandu au monde… Face aux enjeux de la préservation de l’environnement et de crise énergétique, et…aux embouteillages dans les villes, le vélo a… de l’avenir ! »
– Sur la route d’Indianapolis, Sébastien Gendron, Magnard Jeunesse, 2016 « J’avais onze ans. Au début du mois de juillet 1976, alors que le collège fermait ses portes pour les grandes vacances, Papa m’avait dit : – Ça te dirait qu’on parte ensemble aux États Unis ?… Juste un “petit” changement de programme pour le voyage d’affaires du père à Chicago (il doit se rendre à Indianapolis). Le jeune garçon le rejoindra tout seul en autocar Greyhound. Chicago-Indianapolis, cinq heures de trajet. Aventure… »
– Noir de la Nuit, Chris Hadfield, Elephants, 2017 “Pour la première fois, Chris comprenait la puissance, le mystère et la beauté veloutée du noir de la nuit”
– Une année dans les bois, Henry David Thoreau et Giovanni Manna, Plume de carotte, 2017
“…Walden est un parfait miroir de la forêt, serti de pierres aussi précieuses à mes yeux que si elles étaient rares. Il n’existe, sans doute, rien d’aussi clair, d’aussi pur et pourtant d’aussi vaste que ce lac qui repose à la surface de la terre. Eau et ciel à la fois, il n’a pas besoin de clôture.”
– Poèmes pour affronter le beau temps & profiter du mauvais, Pierre Soletti et Clothilde Staès, Le port a jauni, 2017 “les arbres tissent des branches
à longueur de journée
pour retenir le chant des oiseaux migrateurs – éternels plaisanciers
d’une maison nomade »
– Le Pousseur de bois, Frédéric Marais, HongFei, 2020 « Sa renommée arriva jusqu’aux oreilles d’un maharadjah, qui l’engagea à son service. »
– L’Eléphant volant, Padmaja Srivastava, Barbara Pillot et Rajendra Shyam Editions du Jasmin, 2005 « L’éléphant eut envie d’aller voir comment vivaient les hommes.
A coups d’ailes tournoyants, il descendit avec majesté vers la terre. Il se posa sur un champ de cannes à sucre bien mûres.
A côté, se trouvait un verger de bananiers, tous chargés de fruits dorés à souhait. »
– La meilleure façon d’attraper les choses, Fouad Laroui et Pierre Léger, Yomad, 2001 “La meilleure façon d’attraper les choses, ce sont les mots. Sami n’était pas sûr d’avoir bien compris cette phrase… La phrase de son papa…
C’était un jeu très amusant… Alors il décida d’apprendre tous les mots pour pouvoir poser toutes les questions…”
– SI…, Rudyard Kipling, Françoise Morvan et Gaëtan Dorémus Seghers, 2018
« Si ami, ennemi, nul ne peut te blesser
Si tout homme pour toi compte, mais à son prix
Si tu peux remplir la minute implacable,
Seconde après seconde, au rythme où le temps glisse,
Le monde sera tien, dans son être innombrable
Et – bien mieux – tu seras un Homme, toi, mon fils ! »
– Oiseaux, Germano Zullo et Albertine, Joie de lire
“Un seul de ces petits détails suffit à changer le monde”
– Saisons d’Issa, Erlinha Doho, éd. L’iroli, 2017 « Sous les fleurs du cerisier
personne
n’est étranger »
– Noir de la Nuit, Chris Hadfield, Elephants, 2017 “Pour la première fois, Chris comprenait la puissance, le mystère et la beauté veloutée du noir de la nuit”
– Le royaume sans soleil, Maia Brami et Karine Daisay, Saltimbanque, 2020 “Tant qu’il y a un arbre debout, il y a l’espoir”
– La vie ne me fait pas peur, Maya Angelou et Géraldine Alibeu, Seghers Jeunesse, 2018 « Je leur fais bouh
Ça les repousse
Et je ris
Quand ils fuient
Je ne vais pas pleurer
Ils vont s’envoler. Je souris, c’est tout
Et ça les rend fous »
– Un thé au clair de lune, Théodore Monod, la Martinière Jeunesse, 2015 « La lettre d’Asselar rédigée, illustrée et coloriée en trois jours (12-15 avril 1935) par Théodore Monod en mission au Sahara, pour sa fille Béatrice qui a quatre ans. Remise au chauffeur de l’autobus Gao/Colomb-Béchar le 28 avril, elle arrive à Paris le 25 mai 1935. »
– Un jardin sur le bout de la langue, Constantin Kaïtéris et Joanna Boillat, Motus, 2014 “Il y avait un navet
qui n’avait
ja, ja, jamais navigué
et qui en rêvait.
Il rêvait d’être
navet au long cours
au long cours des halles.
Il ne voulait plus être sous la terre
ou dans la soupière,
pas plus que dans les airs,
navet au canard,
ni sur la table, dans le même plat
qu’une tête de veau,
mais à vau-l’eau,
sur la mer au niveau
de l’eau bleue, lui si mauve,
dans la mer chaude,
comme une immense marmite,
ou même navet blanc glacé
dans les mers froides.”
– Salut les p’tits amis !, Hollis Kurman, Alain Serres et Barroux, Rue du Monde, 2020 « Comment faire quand tout devient inquiétant dans notre village et qu’il nous faut partir ? … 1 bateau qui va pouvoir nous aider dans notre grand voyage… »
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