Le manteau blanc s’est en allé
laissant choir pureté et innocence.
Le vent furieux l’a remplacé
En renversant tout sans complaisance.
Ainsi ce léger drap à peine couvrant
A été sous la rudesse du vent,
Transformé aveuglément
En un tapis de tout venant.
La fugace propreté du blanc
Nous fait douter évidement.
Le blanc serait-il une vraie couleur ?
Je vous laisse trouver l’erreur.
Le sketch de Coluche plus blanc que blanc
Ne nous révèle-t-il pas l’indécision,
l’inexistence, ou la suprême domination
De la lumière primordiale de tous les temps.
Quant à la pandémie et ses contre-temps
Rien n’est ni noir ni blanc.
Osons croire que le calendrier
de la vaccination soit respecté.
Restons prudents et vigilants
Pour éviter des mesures de confinement.
Positivons, ne prenons pas peur.
Et que le vaccin arrive en temps et heure.
André Bozon, bénévole à Chaponnay
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